Sommaire
- 1. À quoi va me servir mon vélo de ville ?
- 2. Quelle autonomie est adaptée à mes trajets ?
- 3. Quel type de moteur faut-il privilégier en ville ?
- 4. Confort, sécurité, praticité : quels équipements vraiment utiles ?
- 5. Comment choisir la bonne taille de cadre et de roues ?
- 6. Combien faut-il investir dans un bon vélo électrique de ville ?
- 7. Conclusion : un vélo de ville, ça se pense sur mesure
1. À quoi va me servir mon vélo de ville ?
Avant de vous plonger dans les fiches techniques, commencez par cette simple question : à quoi va vous servir votre vélo ? L’usage que vous en ferez détermine presque tout le reste.
Si vous envisagez un usage quotidien (pour aller au travail, faire les courses, déposer les enfants à l’école) vous aurez besoin d’un vélo fiable, bien équipé et confortable. On parle alors de vélo-taf : un VAE qui doit encaisser les aléas climatiques, les arrêts fréquents et l’usure urbaine sans broncher. Il doit aussi être pratique : cadre bas pour monter et descendre facilement, bons freins pour réagir vite en ville, pneus larges pour plus de confort, et accessoires intégrés (porte-bagages, garde-boue, éclairage fixe, béquille).
À l’inverse, pour une utilisation plus ponctuelle (balade du week-end, trajet loisir sur voie verte) les exigences seront moindres. Vous pouvez viser plus simple : un vélo plus léger, moins équipé, et surtout moins cher.
Pensez enfin à vos trajets types : les routes sont-elles plates ou ponctuées de côtes ? Y a-t-il beaucoup d’arrêts et de redémarrages ? Et surtout, quel est le niveau de sollicitation que vous allez imposer à votre vélo ? Si vous habitez une zone vallonnée ou que vous transportez régulièrement du poids (enfant, sac de course, sacoche), mieux vaut privilégier un moteur coupleux et un vélo stable, capable d’assurer même en pleine charge.
2. Quelle autonomie est adaptée à mes trajets ?
L’autonomie d’un vélo électrique n’est jamais une donnée figée. Elle dépend de nombreux paramètres : la capacité de la batterie (exprimée en Wh), bien sûr, mais aussi le poids du cycliste, le vent, le relief, le type de moteur, le mode d’assistance utilisé et même la pression des pneus. Autant de facteurs qui influent, parfois considérablement, sur les performances réelles.
Selon vos habitudes, prenez quelques repères utiles :
- Pour des trajets urbains courts et plats : une batterie de 300 à 400 Wh peut suffire si vous utilisez votre vélo sur de petites distances, à rythme modéré, avec une assistance légère. Idéal pour les allers-retours maison-boulangerie ou les quelques kilomètres entre votre domicile et le bureau.
- Pour un usage quotidien plus soutenu ou en terrain vallonné : si vous enchaînez les trajets ou que vos parcours comportent du relief, une capacité d’au moins 500 Wh vous offrira une assistance plus régulière et évitera de devoir recharger tous les jours. C’est aussi un bon seuil pour rouler avec un chargement : sac de courses, siège enfant, etc.
- Pour un usage mixte, incluant des sorties le week-end : vous prévoyez d’utiliser aussi votre VAE pour des balades prolongées ? Mieux vaut viser une batterie plus généreuse, même si cela augmente un peu le budget. Cela vous permet de partir sans stress, sans devoir anticiper chaque recharge.
En cas de doute, visez plus large : une batterie un peu plus puissante n’est jamais une mauvaise idée. Elle s’usera moins vite, se rechargera moins souvent, et préservera plus longtemps son efficacité. En ville comme en balade, cette petite marge de sécurité fait souvent toute la différence.
3. Quel type de moteur faut-il privilégier en ville ?
Le moteur est l’un des éléments clés qui structurent un vélo électrique. En milieu urbain, deux configurations principales s’imposent :
- Moteur dans la roue arrière : plus simple et souvent plus abordable, ce type de moteur octroie une sensation de poussée directe. Il est particulièrement convenable aux parcours plats et à une conduite plutôt tranquille. Certains moteurs dans la roue peuvent également ajuster l'assistance en fonction de l'effort du cycliste, bien que cela soit généralement moins précis que sur un moteur central. C’est un bon choix pour un usage occasionnel ou si votre budget est limité.
- Moteur central (dans le pédalier) : ce moteur mesure l’effort fourni par le cycliste et ajuste l’assistance de manière proportionnelle, pour une sensation plus naturelle. Il est plus performant, surtout en montée, et répartit mieux le poids du vélo, et c’est ce qui améliore la maniabilité et la commodité de conduite. C’est le moteur conseillé pour une utilisation régulière, intense ou sur des parcours avec du relief.
4. Confort, sécurité, praticité : quels équipements vraiment utiles ?
Un bon vélo de ville se reconnaît à ses petits détails qui font toute la différence au quotidien. Voyons ensemble les équipements à ne surtout pas négliger :
Freinage
Optez pour des freins à disque, hydrauliques si possible. Ces derniers offrent généralement un freinage plus puissant et modulable, un véritable atout en ville où les arrêts sont fréquents. Attention cependant, sous la pluie, si les disques ou les plaquettes sont usés, l'efficacité peut être réduite. Mais l'avantage, c'est qu'ils demandent moins de réglages constants pour garder une bonne performance, contrairement aux freins sur jante. Et en plus, ils sont souvent plus puissants, ce qui améliore la sécurité et la réactivité dans toutes les situations.
Transmission
Le système de transmission avec chaîne et dérailleur est efficace, connu de tous et très traditionnel. Lorsque vous avez à la fois des plateaux (à l’avant) et des vitesses (à l’arrière), il vous permet même d’avoir accès à un large choix de braquets grâce aux différentes combinaisons de vitesses et de plateaux. Enfin, ce type de système est souvent très réactif à la commande, surtout avec l’arrivée des dérailleurs électriques du type di2 ou AXS.
Par contre, avoir une transmission à chaîne classique est aussi synonyme de maintenance soutenue du système, dérèglements intempestifs, salissement des vêtements, ou encore traces de graisse sur les mains.
Les transmissions à courroie apportent une solution claire et efficace à ces problèmes. C’est pourquoi les marques exigeantes fabriquant les plus beaux vélos de ville utilisent les transmissions à courroie. C’est le cas de Desiknio qui installe des boîtes de vitesses Pinion sur ses vélos inspirés du style des messagers New-Yorkais en fixie (vélo à pignon fixe). Ces vélos au design épuré sont dotés de boîtes de vitesses car aucun entretien n’est nécessaire à leur bon fonctionnement, une vidange tous les 10 000 km environ est suffisante. Elles sont ultra silencieuses et surtout très fiables.
La marque i:SY est aussi précurseur des vélos de ville électriques - et chics - à courroie. Depuis sa création en 2007, la marque allemande n’a qu’une ambition : faire des vélos des œuvres d’art. Le choix de ce type de transmission coule alors de source. La simplicité de la courroie laisse place aux couleurs pleines de vie, aux cadres compacts, et aux roues de 20 pouces. Le tout associe alors confort et maniabilité.
Confort
Une fourche suspendue et une tige de selle “suspendue” rendent les trajets nettement plus doux, surtout si vous roulez sur des pavés ou des chaussées en mauvais état. Pensez aussi à une selle ergonomique ou rembourrée, qui limitera les douleurs lors des sorties plus longues. Sans oublier les poignées ergonomiques, qui réduisent la fatigue des mains.
Les accessoires indispensables :
- Éclairage intégré, alimenté par la batterie, pour assurer votre visibilité en toute circonstance, avec des modes adaptés jour et nuit.
- Porte-bagages compatibles avec sacoches, surtout à l’arrière et parfois à l’avant, pour transporter vos affaires facilement et de manière modulable.
- Gardes-boue larges, qui protègent efficacement des éclaboussures par temps humide.
- Béquille stable, pour faciliter le stationnement.
- Antivol intégré ou à minima un bon support pour un antivol complémentaire (U ou chaîne), indispensable en ville.
- Garde-chaîne ou protection du pédalier, pour éviter que vos vêtements ne s’accrochent ou ne se salissent.
La plupart des vélos proposent un compteur ou un écran qui affichent les données importantes, comme le niveau de batterie, la vitesse ou la distance parcourue. Une fonctionnalité vraiment utile pour suivre vos déplacements et gérer votre assistance électrique. Plusieurs modes d’assistance vous permettent d'ajuster la puissance selon vos besoins et d’optimiser l’énergie. Et petit conseil : n’oubliez pas d’emporter votre compteur avec vous lorsque vous stationnez votre vélo, surtout s’il est amovible !
5. Comment choisir la bonne taille de cadre et de roues ?
Le bien-être en conduite passe aussi par une posture appropriée. Un cadre mal choisi peut vite provoquer douleurs et inconforts. On fait le point.
Au niveau du cadre
Basez-vous avant tout sur votre taille et votre longueur d’entrejambe. ekstere propose, justement, un calculateur précis pour déterminer la taille idéale. Si vous hésitez entre deux tailles, il est toujours préférable d’essayer les deux et de décider en fonction de la position qui vous semble la plus confortable. La posture souhaitée, plus sportive ou plus détendue, peut aussi influencer ce choix.
Forme du cadre
Cadre bas (col de cygne) : plus accessible et confortable au quotidien, il facilite la montée et la descente du vélo, un atout en milieu urbain. Il existe aussi certains modèles à cadre bas, qui proposent aussi une suspension arrière.
Cadre haut (diamant) : plus rigide et souvent plus léger, il offre une meilleure transmission de la puissance, mais peut être moins pratique à enfourcher, surtout avec des vêtements de ville ou un panier. Il est souvent préféré pour des trajets plus longs ou un style de conduite dynamique.
Au niveau des roues
Les roues de 28 pouces sont souvent considérées comme la norme pour les itinéraires urbains. Elles roulent mieux sur les irrégularités du sol et apportent une bonne stabilité, surtout à vitesse élevée. Les roues de 26 pouces, plus petites, apportent davantage de maniabilité et sont plus faciles à ranger ou à transporter, un vrai plus en métropole ou si vous manquez d’espace chez vous. Et n'oublions pas les roues de 27,5 pouces, un bon compromis entre maniabilité et vitesse de roulement, idéales pour franchir les obstacles comme les nids-de-poule ou les trottoirs.
Les autres facteurs à prendre en compte
Pensez aussi à la hauteur de la selle et au réglage du guidon. Ces éléments jouent beaucoup sur la posture et le confort. Une posture droite sur le vélo est souvent plus adaptée pour ceux qui ne sont pas toujours à l'aise sur un vélo, tandis que les cyclistes plus agiles préféreront une position plus sportive, inclinée vers l'avant pour plus de réactivité et parfois d'aérodynamisme.
Gardez également à l’esprit que le poids du vélo change avec la taille du cadre et des roues, et c’est ce qui influence la maniabilité et l’effort nécessaire.
6. Combien faut-il investir dans un bon vélo électrique de ville ?
Le prix d’un VAE peut sembler élevé, mais chaque budget correspond à un profil d’usage bien défini. Pour bien choisir, commencez par vous demander comment et à quelle fréquence vous comptez utiliser votre vélo.
Moins de 1 500 €
Vous faites des trajets courts, occasionnels, sur terrain plat, sans porter de charge lourde ? Un modèle d’entrée de gamme avec moteur dans la roue et batterie modeste suffira. L’équipement est basique, mais adapté à un usage ponctuel.
Entre 1 500 € et 2 500 €
Si vous roulez tous les jours, sur des chemins parfois vallonnés, et que vous transportez régulièrement un sac ou des courses, cette gamme est un bon compromis. Elle propose des moteurs centraux plus puissants et des batteries de 400 à 500 Wh, ainsi qu’un équipement fiable pour le bien-être et la sécurité.
Au-delà de 2 500 €
Pour un usage intensif, sur le long terme, ou si vous comptez affronter régulièrement des reliefs marqués, mieux vaut investir dans un vélo haut de gamme. Vous bénéficierez de composants durables, comme la transmission par courroie, des moteurs performants et silencieux, et un cadre ergonomique pour plus de confort.
Des aides financières existent pour alléger la facture : si les aides nationales à l’achat d’un vélo électrique (bonus écologique, prime à la conversion) ont été supprimées au 15 février 2025, de nombreuses collectivités locales (villes, régions, départements) proposent encore des subventions intéressantes, parfois cumulables. Par ailleurs, l’aide liée au Forfait Mobilités Durables, versée par votre employeur, peut également réduire significativement le coût d’achat. Pour faire le point sur les options financières disponibles, consultez notre article dédié. Et pour un accompagnement personnalisé sur les démarches à suivre, pourquoi ne pas nous écrire directement ?.
La sélection ekstere
Le Desiknio Dopamine Pinion 1.9, un modèle phare de notre gamme Desiknio

Pour son style et son efficacité. Le choix des amateurs de beaux vélos.
Le i:SY E5 ZR F, un modèle phare de notre gamme i:SY

Pour son confort et sa facilité d'utilisation. Le choix des cyclistes qui aiment se simplifier la vie.
Les speed bikes : un autre monde
À la frontière entre vélo et deux-roues motorisé, les speed bikes méritent un mot. Leur assistance va jusqu’à 45 km/h, ce qui change tout en matière de réglementation : port d’un casque spécifique, immatriculation, assurance obligatoire… Ils sont considérés comme des cyclomoteurs et n’ont pas accès aux pistes cyclables.
Ces vélos très rapides sont pensés pour les itinéraires interurbains, souvent longs, et plutôt roulants. On les retrouve notamment dans les zones périurbaines, chez des actifs qui cherchent une alternative sérieuse à la voiture.
Côté tarif, ils s’inscrivent dans une autre dimension avec un moteur et une technologie à part : comptez entre 4 000 et 7 000 €, selon la batterie, le moteur et les équipements. Si le sujet vous intéresse, on en parle en détail ici : "Pourquoi choisir un speed bike ?"
Conclusion : un vélo de ville, ça se pense sur mesure
Opter pour un vélo électrique de ville, ce n’est pas juste une dépense, c’est une décision qui impacte votre quotidien. Imaginez vos déplacements, vos habitudes, ce qui vous fatigue ou vous plaît en ville. Ce vélo, c’est celui qui doit vous faciliter la vie, vous donner envie de rouler, sans jamais être un frein.
Chaque détail compte : la distance que vous parcourez, les côtes à franchir, la charge que vous portez, mais aussi votre confort, votre sécurité. Un vélo trop simple risque vite de vous frustrer, un modèle trop technique peut être inutilement lourd pour vos besoins. Trouver le bon équilibre, c’est s’assurer que votre vélo devienne un vrai compagnon, fiable et agréable, jour après jour.
Pensez aussi au coût total, au-delà du prix d’achat. L’entretien, les accessoires indispensables, et les aides financières locales peuvent alléger la facture et vous permettre d’accéder à un vélo de meilleure qualité.
En prenant le temps de bien choisir, vous ne faites pas qu’acheter un vélo : vous investissez dans votre liberté, votre confort et votre plaisir de chaque déplacement. C’est un choix personnel, un geste qui peut transformer votre rapport à la ville.
Découvrez notre catalogue en ligne et n'hésitez pas à nous rendre visite dans nos magasins ekstere pour obtenir des conseils personnalisés.
Photos d’illustration : i:SY, Desiknio